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mercredi 27 juin 2012

De retour en France

Hé! Oui. en France le Camino est un peu moins bien organisé qu'en Espagne... Pas ou très peu d'Internet dans les gîtes communaux. Des bornes Wi-Fi... Oui, mais se balader avec un portable !!!!!!! Il faut être "Rambo" ou un peu maso pour mettre 1 ou 2kg de plus dans le sac (sauf si on ne le porte pas évidemment)... Ou se promener avec un "I...truc". (J'en ai vu marcher le nez dans l'Imachin-chose, ne voyant même pas les pèlerins qu'ils croisaient...
Alors voilà. Moissac atteint ce jour après 56 jours de marche. Deux lunes quoi ! ;-)
Le long du canal, en chemin vers le gîte de Moissac

La chaleur et les "mosquitos" étaient les éléments les plus difficile du chemin ces 10 jours derniers.
Demain jour de pose... Sac au sol et quelques pas allégés du sac et des kilos perdus sur le chemin. Non je n'ai pas perdu du contenu de mon sac... Seulement quelques kilos superflus...
Et puis de nombreuses réflexo plantaire prodiguées ici et là selon les besoins et selon la fatigue à l'arrivée au gîte.
Bref ! Des gîtes "super" et d'autres beaucoup moins.
Je cite les "super", les autres n'ont pas besoin de pub alors je ne les cite pas :
Ne pas manquer
à St Jean Pied de Port le Chemin vers l'étoile chez Eric
Accéder au Gîte d'Eric sur Internet

à Navarrenx l'Alchimiste chez Jean Gaëtan,
Accéder au Gîte de Jean-Gaëtan sur Internet
à Aire sur l'Adour
 chez Jean-Michel


 chez Odile et André
 
à Miradoux chez Thérèse (ancienne infirmière)

à Espalais chez Vincent (un suisse qui a tout laissé pour ouvrir sa porte aux pèlerins de passage)...
Chez Vincent et Sylvie

Bien sûr, il y en a plein d'autre, mais la page est trop courte...
Maintenant je pose mon sac et je change de coté pour l'accueil de ceux qui s'arrêtent ici à Moissac.
Une façon de rendre un peu de l'accueil reçu.
Bises pour les connus,
Amitié aux autres.
Gilles

samedi 9 juin 2012

Zubiri, à deux pas de Roncevallès

Hé bien !
Après quelques jours de marches... Non ! Mais oui, vous savez "la marche" les pas que l'on fait les uns après les autres et de façon déraisonnée... des dizaines de km les uns après les autres ! Me voici arrivé à Zubiri, à deux pas de Roncevallès (22km, de grands pas, c'est exact !).

Gîte à Zubiri
Demain donc une petite étape, suivie lundi par la montée des Pyrénées par la face sud... Piolet et cordes prêtes... Euh ! Non. C'est pas l'Anapurna tout de même.
La descente, elle, sera du même genre mais en pente inverse. De ces descentes qui font peur aux genoux (aux genoux pas aux gnous, d'ailleurs que feraient-il par ici).

Aujourd'hui c'était la traversée de Pampelona...
Pamplona. La porte Nord.
sans soucis car ils ont jonché les rues de coquilles scellées dans les trottoirs. À raison d'une tout les 10 mètres... On ne risque pas de se tromper, à condition bien entendu de regarder de temps à autre à ses pieds.

Voilà en quelques mots...
Et toujours des paysages magnifiques à perte de vue. La vue depuis le sommet entre Puente La Reina et Pampelona vaut le détour.
Au loin Pamplona... Mais au loin.

Une vue de vallées sur 20 à 30km de part et d'autre du sommet.

D'ailleurs l'on croise montant de Pampelona de nombreux espagnols, bouteille d'eau à la main et tout petit sac à dos contenant le casse croûte du midi, qui précédera sans doute le retour par le même chemin, ou à l'aide de quelque amigo venus les récupérer le-haut en auto.
Quelques photos suivront une fois rentré au bercail (mais non! pas des sacs à dos, des paysages évidemment).
Gilles

samedi 2 juin 2012

Bonjour de Nájera

Hello !
Bonjour de Nájera, petite ville entre Logroño et Burgos.
Je devrais plutôt dire entre Burgos et Logroño, puisque je remonte le Camino à l'envers... Pas sur les mains bien sûr...
En attendant l'ouverture du gîte.
Les paysages sont complètement différents évidemment et je croise 250 à 350 peregrinos dont les visages sont tantôt souriants, tantôt dégoulinant de sueur sur le haut d'une montée rude, tantôt renfrognés; selon l'humeur que le nombre de pas leur aura arraché. Ces croisements sont comme toujours l'occasion d'un " Buen Camino" lancé au hasard de la langue du récipiendaire qui presque toujours répond poliment en espagnol auquel je ne comprends que quelques bribes... Si il se hasarde en anglais, l'accent démasque inévitablement nos cousins québécois, et avec plus de perspicacité l'origine de son pays, pour peu qu'en complément une morphologie marquée accentue  la reconnaissance.
J'ai eu l'occasion de croiser deux écossais en costume traditionnel, chose assez plaisante pour être signalé au passage, tant l'uniformisation "Décathlonnienne" ou "Deuterienne" pour les européens est présente partout.
Il est également plaisant de rencontrer tous ces regards au cours de la journée, puis encore de nouveaux au gîte du soir où les échanges, par le fait que cet "énergumène" qui marche à contre sens de tout le monde attise les intérogations.
Voilà pour cette fois... D'autres pèlerins attendent le clavier...
Gilles