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mercredi 15 octobre 1997

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Quand notre destinée, prend des chemins ardus,
Quand nous sommes blessés, de nos amours perdus,
Nous voudrions encore, être à notre passé,
Et contempler les ports, où nous étions ancrés…

Quand nos âmes sont lassent, isolées par la vie,
Osons faire qu’elles s’enlacent, qu’une à l’autre s’appuie.
Si nos chemins divergent, si long sont les méandres,
J’aimerais être berge, ou tu viendrais t’étendre,

J’aimerais être lit, où reposes la nuit,
J’aimerais être lit, du fleuve de ta vie.
Des tambours résonnent, aux tréfonds de mon cœur,
Lorsque je pense à toi, en rêvant de bonheur,

D’indicibles émois, peu à peu prennent place,
Et puis les cloches sonnent, et se fondent les glaces.
Gilles







mercredi 1 octobre 1997

Souvenir d’un Bal

Quand tu sollicitais, que mes pas t’accompagnent,
Quand les cordes vibraient, nous dansâmes enlacés;
Quelques heures durant, tu me fis oublier,
Mes chagrins entêtants, mes années éprouvées.

J’étais ivre de toi, je me sentais bercé,
Comme autrefois vécu, je revivais l’émoi,
D’avec celle qui n’est plus, dont n’entend plus la voix,
Dont l’absence me broie : Ma si tendre compagne.

Pour toi-même je sens, que la fraîche blessure,
Après si peu de temps, ne pouvait être sûre.
M’invitant à danser, tu me faisais plaisir,
T’oubliant pour aimer à forcer ce désir.

Claudine à toi la muse, qui caressais ma vie,
Non, sans aucune ruse, je veux dire merci.
Tout simplement merci de ces quelques instants,
Qui adoucirent ma vie, et figèrent mon temps.

Aujourd’hui j’ai bien peine, à oublier l’émoi,
A ranger sous la scène, ces courts instants de joies,
Ayant aimé que dure, quelques moments encore,
La si douce mesure, qui berçait nos deux corps.

Ne voulant point faillir, ni ton temps abuser,
Alors ces souvenirs je m’en vais les cacher.
Dans mon cœur, tout au fond, ils seront quelquefois,
De ceux qui sentent bon, quand monteront parfois.
Gilles