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mercredi 18 mai 2011

Me voici à Rennes.

Hé bien ! Je suis arrivé à Rennes...
à l'"Auberge de Jeunesse"...
(vu que les voyages forment la jeunesse, plus je marche... plus je rajeuni... Il faut que je fasse attention, sinon je ne pourrais plus porter le sac...)

Depuis le Mont Saint Michel... beaucoup de chemin plat. D'abord le long du "Couenon",

puis aujourd'hui le long du Canal St Martin. Quand la route est longue c'est pas mal, même si un peu monotone.


Hier, avant St Médard (sans la pluie) de ravissant petits chemins creux entre les clôtures (barbelés-électrifiés), des fois que les pèlerins se sauveraient du "droit chemin" ;-) et quelques tiques ramassées dans de grandes herbes de près d'un mètre de haut. C'est ça de vouloir marcher en short...
Mes réservations sont avec trois quatre jours d'avance, de quoi voir venir et marcher cool.
Demain sera la plus longue journée du mois (35km).
Allez ! Le temps du repos... direction la chambre en compagnie d'australiens... Je vais devoir affuter mon anglais scolaire d'antan, un peu actualisé au fil du Camino. Avec un vocabulaire style "Camino" : Savoureux cocktail de mots sans trop de syntaxe obligatoire (et les verbes irréguliers... 1/2 oubliés...). Mais là des australiens, je dois m'appliquer...
Bises aux uns amitié aux autres.
Papilou

samedi 14 mai 2011

La pose est déjà terminée...

Bonjour à tous,

Chic encore un point internet !
Bien sûr :-) vu qu'aujourd'hui c'était la pose et que le poste internet, c'est le même qu'hier.

Demain c'est de nouveau le départ.
Vers le sud celui-là, à angle droit du précédent, puis le sud-ouest, vu que plus à l'ouest l'on rencontre la mer, et que la mer avec le sac à dos ce n'est pas Top du tout, et que rouler en mer c'est galère, comme le dit la chanson bien connue "La mer sans arrêt roulait, c'est galère" ! (Faites pas attention ça détend)

Prochaine pose à Angoulême, un peu sur le coté (avec son canotier sur le coté) du chemin de Tours, ce sera dans quatre semaines. Quatre semaines, une goutte d'eau dans une vie, mais malgré tout, beaucoup de pas alignés les uns derrière les autres... Et si les pas ne sont pas alignés on se rallonge...

Le beau temps semble accroché au chemin. Cela ne me contrarie guère.
En effet la marche sous l'eau, j'ai testé en 2009, c'est pas top.Ou alors avec un tuba.
Cependant trop point n'en faut pour les pieds, car ils chauffent aussi, eux. Alors, + par + donne +, c'est bien connu, et ensuite les ampoules s'allument. Il faut alors requérir une rivière et laisser tremper jusqu'à extinction totale des feux.

Allez ! On arrête les blagues foireuses, demain matin il va falloir partir alerte (d'habitude on dit partir à l'aube, mais bon !).

A bientôt pour des infos, des vrais celles-là.



vendredi 13 mai 2011

Première nouvelle, mais déjà arrivé au Mont !

Bonjour à tous.smile
Me voici arrivé au terme de cette première partie de périple 2011.
En vue dès 9h du Mont St Michel, et après avoir traversé les "herbus" je profite de mon avance, compte tenu de la distance courte de ce jour, pour déposer mon sac à dos au gîte. Ce poids superflu pour une visite sur le Mont Saint Michel, sera retrouvé dimanche pour une descente plus ou moins rapide vers des régions plus au sud, et j'espère le soleil avec.
J'ai eu la chance d'avoir le soleil pour compagnie durant ces 2 semaines. Ce matin dernier jour de cette première partie, après un épais brouillard entre 8 et 9, le soleil est apparu me chauffant agréablement le dos pour ce petit chemin du jour.

Bises à tous du Mont Saint Michel
Papilou

Complément:
Les chemins du "Miquelot" de Paris ou de Chartres venant au Mont Saint Michel, ne possèdent quasiment aucun gîte d'étape, rendant ce parcours particulièrement onéreux et solitaire de surcroit.
Le chemin du Mont Saint Michel à Saint Jean d'Angély quant à lui en possède quelques uns, bien qu'encore trop peu au regard du nombre d'étapes. Certaines étapes ne sont signalés sur le livret officiel que d'hôtels restaurants, ce qui réserve une étape aux environ de 50€ !!!
Ces gîtes d'étapes, lieux privilégiés du pèlerin marchant au long cours, permet au pèlerin de faire connaissance avec d'autres humanoïdes, aussi bizarres que lui-même à la barbe hirsute aux joues creusées et au teint buriné (là je parle des hommes, je n'ai pas encore vu de pèlerines à la barbe hirsute ;-)).
Évidemment il est toujours possible de se charger d'une tente en sus du sac à dos habituel, passer une nuit sous la belle toile ou à la belle étoile sans la douche et le douillet matelas du gîte d'accueil, repartant le matin avec la toile humide... Mais c'est là l'occasion de faire également un parcours en solitaire. Une question de choix.
Cette première partie me laisse une impression d'une quinzaine de solitude, mais en même temps les échanges avec les hospitaliers, lorsque l'on peut qualifier occasionnellement les propriétaires de chambres d'hôtes de ce qualificatif, ont pu être de temps à autre extrêmement riches.

Quelques rencontres me reviennent en mémoire :
La rencontre de deux cyclistes, Norbert et Marie-France, posant pieds à terre pour s'enquérir de l'objet de ma présence à pied avec "un si gros sac à dos" et entretenir une belle conversation d'un bon quart d'heure. Échange riche sur ces voies de cheminements personnels...

Le gîte d'Aline "offert " dans une demeure d'un autre âge, mais un accueil si franc et si chaleureux...

Les "Accueil à la ferme" où le bon sens du partage de la terre prend le dessus face à la rentabilité...

Et tous ces petites difficultés du chemin si vite oubliées dès que le repos est venu tempéré la douleur du pied,  l'ampoule ou l'écorchure d'une chute sur un chemin glissant quand on ne regarde pas à ses pieds...

à bientôt pour d'autres nouvelles... plus fréquemment j'espère.