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mardi 10 octobre 2017

2017 - Périple Normand

Cette année en effet mon dos m'a demandé d'être raisonnable et d'éviter un trop grand périple (de Vézelay à Villefort)... Ce fut sage.
Chaussures de randonnée aux pieds et sac au dos, j'ai donc entrepris, plus raisonnablement, un aller retour entre mon domicile et la Normandie (Orne), où demeurent plusieurs de mes frères.
Première étape Gournay en Bray, puis en direction de Fleury la Forêt. Parcours que j'avais suivi en 2010 en compagnie de mon frérot Jeannot. Mais cette année je m'arrêtais dans un sacré gîte... tenu par Pierre et ma fille.
Un petit problème de dos me fit transgresser la marche en continue. Je posais un jour dans le lieu mirifique. Hélène me conduisit donc sur le chemin de Gaillon, sautant l'étape des Andelys. Petite entorse qui me vaudra une surprise au retour.
De là pointant en direction d’Évreux après avoir gîté à Gaillon, j'étais accueilli par Célia, ma chère belle-sœur, qui se réjouissait de mon passage. Ensuite venait Conches en Ouches par où j'étais remonté de Moissac, passant alors par Chartres, il y a maintenant quatre ans.
Après Ruggles je parvenais à la moitié de ce périple hors des chemins traditionnels de Compostelle que j'arpentais auparavant. Arrivant chez Jeannot et Christine à St Evroult N.D. du Bois, je restais là trois jours, le temps de visiter les autres frères demeurant aux alentour.
Le retour se faisant par le même chemin, j'eus l'agréable surprise de marcher de Gaillon aux Andelys par de petits chemins longeant le bord de la Seine, mais quelle ne fut mon étonnement après avoir parcouru près de vingt kilomètres de constater qu'entrant aux Andelys, l'unique pont franchissant la Seine était tout simplement interdit aux piétons !!! Aucune présignalisation, aucun autre moyen de franchir la Seine. Un état de fait complètement aberrant. Comme si la marche à pied devenait interdite au bénéfice des moyens de transport modernes !!!
A décharge pour les responsables de ce fait pour le moins cocasse, il faut avouer que les trottoirs sont très exiguës et que par voie de conséquence la sécurité d'éventuels piétons n'est pas assuré convenablement. Cependant la présignalisation depuis Gaillon ou depuis Gournay aurait été sinon judicieuse sinon une obligation évidente dans de telles circonstances. Ne signale-t-on pas une limitation de charge aux poids lourds avec circuit de déviation explicité. Je me promettais d'écrire au Conseil Général de l'Eure afin d'obtenir au minima des explications circonstanciées. Ce que je n'ai pas encore fait à ce jour... comme quoi quand la difficulté est passée elle est aussi vite oubliée...
Avec un pouce levé et après trente minutes d'attente, une automobiliste dans une auto assez vétuste mais roulante, me conduisit de l'autre côté de ce pont "interdit" à une traversée la plus naturelle qui soit : La Marche à pieds...
Sans doute le zèle d'un fonctionnaire bien assis derrière son bureau et affublé d'une bonne voiture de service... Bref !
Repassant par Fleury puis Gournay, je parvenais chez moi vingt quatre heure plus tôt, ma fille m'ayant rejoint là puis accompagné en auto jusqu'à ma demeure qui par chance n'avait pas changé de place.

Si tout va bien l'an prochain je randonnerai vraisemblablement au Québec où les amis du Camino aimeraient me revoir. Mais peut-être aussi me faudra-t-il ralentir mes périples de vingt à soixante jours que j'ai pris pour habitude d'effectuer depuis maintenant plus de dix ans...