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samedi 20 juillet 2013

Domicile - Santiago - Domicile : Périple accompli

Eh bien ! Ça y est le retour au bercail est réalisé, le périple 2013 est accompli sous l'eau en grande partie, mais comme je le disais en route, l'eau c'est la vie donc il n'y a pas de soucis. Donc la marche sous l'eau je connais bien. Par contre la marche sur l'eau je n'ai pas encore réussi, et ce serait tellement plus simple que de faire tous ces détours pour trouver un pont.

En parlant de Pont je pense en premier lieu à Tours où les seuls panneaux que l'on rencontre concernant les piétons sont ceux d'interdiction. Il faut en faire des kilomètres pour comprendre où passer. Et à pied ce n'est pas en auto. J'ai tout de même trouvé, mais que de détours.

Les travaux de la ligne TGV au sud de Tours réservent aux pèlerins, randonneurs et piétons bien des surprises. Pas de déviation. Les gens à pieds utilisant le GR sont tout simplement considérés comme quantité négligeable et sont contraints d'utiliser les déviations de plusieurs kilomètres décernées à la circulation routière. Le GR655 (Voie de Tours) n'est-elle pas inscrite comme celle du Puy au patrimoine mondial de l'humanité ? Alors bien sûr une ligne Régionale serait-ce de TGV prend le pas sur une voie Internationale. Cherchez l'erreur. Bravo messieurs les projeteurs !].

à Sorigny une surprise : Deux pèlerins hollandais descendant vers Compostelle sont au gîte chez l'habitant.

Ce sera enfin la traversée de l'Eure et un arrêt en famille à Gravigny, avant de bifurquer à 90° vers l'Est et regagner le sol Picard où m'attendent avec beaucoup de sympathie les membres de l'association pour mon arrivée à Beauvais, qui malgré les 40 km qui me restent à parcourir pour rejoindre le nord du département, marqueront ainsi par la chaleur de leur présence, la fin de cet aller-retour de mon domicile à Santiago par Le Mont St Michel et Moissac (environ 4500 km). Un arrêt la veille chez l'une de mes filles commençait de sceller le retour au pays dans l'ambiance familiale.
Chaleureux accueil au Gîte de Beauvais
Les 45 derniers kilomètres seront pour un ultime fois coupés par une halte chez l'habitant (Marie Laure).
Le 21 juin je touchais enfin le but, heureux d'avoir accompli cet "exploit" pour certains, "randonnée" pour d'autres, "pèlerinage" pour d'autres encore, mais à l'évidence un très long périple, apprentissage pratique des bienfaits d'une telle démarche. Tranche de vie pleine de richesse, des dizaines d'amis et d'amies pèlerins que je me plais au gré des moments disponibles à revisiter en Europe ou au Canada.
Ce long chemin, même s'il fut réparti sur 8 mois à raison de 2 mois par an, et même s'il fut une réitération d'un premier en tronçons plus courts entre 2002 et 2008, fut toujours positif à bien des égards. Moissac, au gîte de l'ancien carmel, où je passais à maintes occasions par ailleurs, faire de l'accueil ou pour le plaisir, était chaque fois mon point de repère.