Des clairons, l’heure de la retraite, sonnèrent,
Pensais-je : Toutes ces années, qu’un instant ne durèrent,
Quarante ans dépassés ! Ce qui me reste à faire,
Me prendra bien… cent ans ! Depuis déjà longtemps,
Comme chacun d’entre nous, je pensais que le temps
N’avançait que pour d’autres… Chez moi prenait son temps.
Mais mon identité, me prouvait le contraire.
Je vais donc me hâter, et apprendre encore plus,
Que ma tête oubliera ces quarante ans, ou plus.
Où l’essentiel reste, ce contact des âges.
Ma mémoire en tiendra vos souriants visages…
Qu’on soit d’ici ou là, partout où l’on s’élance,
On peut dire que le temps nous laisse bien des chances.
Pour forger qui l’on est, à devenir Sage,
Il n’est point nécessaire, d’être comme une image !
Je m’en vais donc ailleurs et par des autres voies,
Rencontrer d’autres gens, bâtir des amitiés,
Et poursuivre ma route… Mais encore parfois,
Rassasier mon égo, à votre aimable proximité.
Comme chacun d’entre nous, je pensais que le temps
N’avançait que pour d’autres… Chez moi prenait son temps.
Mais mon identité, me prouvait le contraire.
Je vais donc me hâter, et apprendre encore plus,
Que ma tête oubliera ces quarante ans, ou plus.
Où l’essentiel reste, ce contact des âges.
Ma mémoire en tiendra vos souriants visages…
Qu’on soit d’ici ou là, partout où l’on s’élance,
On peut dire que le temps nous laisse bien des chances.
Pour forger qui l’on est, à devenir Sage,
Il n’est point nécessaire, d’être comme une image !
Je m’en vais donc ailleurs et par des autres voies,
Rencontrer d’autres gens, bâtir des amitiés,
Et poursuivre ma route… Mais encore parfois,
Rassasier mon égo, à votre aimable proximité.
Gilles L.