Départ à la retraite d’un ami aujourd’hui disparu.
à Michel.
Quand “l’Organisation”, en vient à remercier,
A dire qu’il est temps, que des jeunes attendent,
C’est qu’elle fait comprendre, que tu dois y aller,
Qu’à d’autres passions, il te faut t’initier;
Que même des honneurs, en son temps tu reçus,
Qu’il en fut fait éloge, afin de rappeler,
Que tu portais à cœur, le travail soigné,
A cette époque folle, où le soin n’avons plus.
Et après tant années, au service de l’Etat,
Tantôt menant la barque, tantôt laissant conduire,
Vient le temps de souffler, de te dire en ce cas,
Qu’il te reste du temps, pour songer anoblir
Tout ce temps qui te reste, qui te semble infini,
Et qui pourtant réclame, beaucoup d’économies,
Dans la gestion du temps, qui nous est imparti,
Et des deniers aussi, dont la valeur s’enfuit.
A mille passions alors, qui en toi sommeillaient,
Laisseras tu sans doute, ton instinct t’emporter,
Ton épouse ravie, voudra t’accompagner,
Faisant fuir les proies, que l’appât taquinait.
Quand tes printemps auront, égrenés ta retraite,
Quand te seras futile, tout le temps qui s’enfuit,
Tu penseras à nous, qui restâmes ici,
Pour quelques temps encore, semblant être à la fête.
Tes amis de Songeons, émus par ton départ,
Te disent “Bonne Chance”, qu’il est temps de t’asseoir,
Dans leur cœur tu restes, et enfin tu ne pars,
Si loin que, pas un jour, l’on pourrait se revoir.
Gilles